Nous sommes le week-end, et il est rare que je reste à Poudlard le week-end, avec ou sans autorisation. Et les raisons de mes fugues ne sont pas pour rester seule avec les elfes de maison au manoir… Non, c’était pour voir Claire. Même inconsciente j’avais se besoin de la voir, de prendre sa main et de lui parler. Le simple fait qu’elle soit en vie me fait tenir le coup, et elle est la seul et unique raison de ma bataille, de mes manipulations et de mes recherches. Elle est ma raison de vivre. Claire mon amour, ma sœur, mon sang…

Ma visite à saint mangouste ne surprend plus personne il n’y avait même plus nécessité de me présentais à l’accueil, je connaissais les horaires, et je connaissais aussi le chemin. Accompagné d’un bouquet de roses noirs : nos fleurs favorites. J’entre dans sa chambre fermant doucement la porte derrière moi. Si doucement qu’elle ne se ferme pas complètement sans que je ne m’en rende compte.

Je me tiens prêt de son lit et prend le bouquet de rose fané pour les remplacé par ceux que j’ai porté. Une fois les fleurs jetées, je retourne auprès d’elle lui caressant le front avant de lui poser un petit baisé sur ses lèvres un signe pour se rassurer mutuellement, pour qu’elle tienne le coup, quoi qu’il arrive.

« C’est moi Claire… »

Je continue à caresser son font et prends sa main de mon autre mains.

« T’as chambre au manoir est lavé et rangé… et je pose une pétale des roses du jardin sur le calendrier comme tu le fais si souvent… Et je continue à faire les vœux que tu puisses un jour ouvrir les yeux. »

J’inspire un grand coup préférant ne pas pleurer devant elle.

« Je n’ai pas pu cacher ton abscence à Poudlard… Ta joie de vivre et tes blagues manques à beaucoup de monde… »

Je pince les lèvres et me met doucement à trembler.

« Moi compris… »

Un long silence se forme, tête basse je l’admire sans savoir quoi dire d’autre. Mais une chose me dérange. Je sens une présence… Et j’ai aussi cru entendre un bruit. Je lève brusquement la tête et me tourne vers la porte. Je dis d’un air agressif.

« Qui est là ? »

Je m'éloigne du lui et ouvre brusquement a porte pour savoir qui ose venir au seuil de cette porte.

Cassidy arpentait les couloirs de Sainte Mangouste aux anges, littéralement collée aux souliers d'un Médicomage qu'elle était chargée de suivre pour la journée. Elle devait apprendre ce métier et souhaitait se donner toutes les cartes en main pour devenir une grande guérisseuse seulement voilà, elle ne pourrait commencer sa formation qu'en sortant de Poudlard. Fort heureusement pour elle, le Professeur Dippet lui avait donné une occasion toute spéciale de s'exercer pendant un week-end entier et c'était avec un enthousiasme à peine dissimulé que la jeune sorcière faisait docilement tout ce qu'on lui demandait de faire.
Etait-ce le fait de se rendre utile ou bien de se rendre compte qu'il y avait beaucoup plus malheureux qu'elle ? La Serdaigle se sentait complètement à sa place et avait l'impression de faire partie de quelque-chose, enfin. Elle n'était plus seulement Cassidy à la charge des soeurs de l'orphelinat, elle était Médicomage. Pour cela déjà, elle avait toujours aimé porter un uniforme : il vous donne la possibilité de vous fondre dans la masse et d'être qui vous voulez.

Elle faisait docilement tout ce qu'on lui demandait de faire et ne rechignait devant aucune tâche. On dut même insister pour qu'elle prenne une pause ! Mais du travail, Cassidy en redemandait tant elle se sentait vivante. Mais finalement, l'épuisement la gagna d'un coup et elle accepta de sortir prendre l'air avant de continuer. Cela fût salvateur ! La Serdaigle était harassée mais elle n'avait jamais été aussi contente d'elle. Elle revint vite dans les locaux de l'hôpital de Sorciers et le Médicomage lui demanda de faire le tour des chambres de patients pour ramasser les plateaux-repas.

Elle vit dans une chambre une silhouette qu'elle avait aperçu quelque-part et s'approcha intriguée. Elle avait reconnu Marcus, un ami de William à qui elle avait assez peu parlé. Le Serpentard était taciturne et se mélangeait peu aux autres depuis quelques temps pour une raison inexpliquée. La raison, Cassidy l'avait sous les yeux bien qu'elle ne fît pas tout de suite le rapport.
Sentant qu'elle dérangeait, elle voulu quitter la pièce et ferma discrètement la porte derrière elle. Mais le Serpentard l'avait entendue et demandait qui se trouvait là avec un ton vindicatif.


"Pardon, j'étais venue, je travaille ici, je ... Je suis désolée." S'excusa t'elle.

Elle s'éloigna de quelques pas, sans oser regarder le jeune homme dans les yeux.

"Je repasserai plus tard faire ce que j'ai à faire."

Devenir le meilleur medicomage est mon premier objectif depuis que j’ai perdu mes parents. Trouver un remède pour Claire est devenue mon seul et unique but. Je suis né pour cette voix, je dois sauver ma sœur. Afin que nous puissions être de nouveau ensemble. Pour le moment je me fonds dans la solitude quitte les amis qui potentiellement m’empêche de me concentrer sur mon objectif. Que personne ne sache ce qu’est devenu Claire est aussi une sécurité. Et de voir qu’une personne a sans doute vu ce que je cache depuis maintenant trois ans. Ça me fou en rogne, ça me met dans une colère noir.

J’ai de suite reconnu Cassidy lorsque j’ai ouvert la porte. Sans doute en formation comme j’ai déjà eu moi aussi un week-end. Elle doit sans doute être de corvée pour récupérer les plateaux. Sauf que Claire est dans un sorte de coma, elle est nourrit par perfusion, aucun plateau à prendre. Conclusion : elle m’espionne. Mon envie de la torturer pour la punir m’a très vite traversé l’esprit. Mais rien ne me prouve qu’elle ait vu Claire derrière moi dans son lit d’hôpital. L’attrapant soudainement par le bras je la regarde froidement mâchoire serré et lui dit d’un ton sec et menaçant.

« Ne me prend pas pour un crétin fini, je t’ai reconnue Cassidy. »

Je le fixe froidement. La panique, les émotions et l’adrénaline laisse perse dans mon regard de la colère, et l’inquiétude mais aussi de la tristesse. Je n’ai pas eu le temps de poser mon masque de marbre. Une idée commence alors à germé dans ma tête. J’ajoute sur le même ton.

« Et il n’y a aucun plateau à prendre dans cette chambre. »

La tenant toujours pour l’empêcher de fuir je ferme la porte derrière moi de ma main de libre refusant de me mettre en colère devant Claire même dans le cas de figure actuel.

« Qu’a tu vus ? »

J’aurais pu supposer qu’elle m’espionnait mais ce n’était pas son style. Autrefois j’ai été ami avec son frère avec que je coupe les ponts depuis l’accident. Mais je n’ai pas pu faire vraiment connaissance avec Cassidy, je n’y accordais pas une grande importance. Et pourtant j’aurais dû, parce que l’idée de l’espionnage n’est pas une hypothèse à exclure. J’entame l’idée et laisse volontairement la panique m’envahir, je me mets à trembler sans la lâcher et prend un air paniqué et en détresse.

« Réponds ! »

Ma gorge se serre je la lâche et lui tourne le dos tirant mes cheveux en arrière faisant semblant d’essayer de reprendre mon calme. Ma vengeance sera terrible.

Cassidy voulu partir pour ne pas déranger le jeune sorcier, malheureusement celui-ci n'avait pas l'intention de la laisser filer. Il l'attrapa par le bras ce qui figea littéralement la Serdaigle. Par un réflexe de défense, elle serra les mâchoires, son corps se tendit, et elle le regarda fixement avec un air affable.
Le Serpentard exigeait de savoir ce qu'elle avait vu, et Cassidy souhaitait répondre : rien. Elle n'avait rien vu qui vaille la peine d'être raconté et elle n'en avait de toutes façons pas le droit parce qu'elle était tenue par le secret médical.
Ce n'était pas qu'elle ne voulait pas parler ... elle ne pouvait pas. Elle en était incapable, elle était totalement tétanisée par la réaction de Marcus qui avait cru qu'elle l'avait espionné.

c'est alors qu'il la lâcha enfin et qu'il lui tourna le dos mais Cassidy mit un moment avant de reprendre ses esprit. Enfin, les mots purent franchirent les barrières de ses lèvres et elle dit d'une voix tremblantes.

"J'ai vu Claire Shadows dans le lit de cette chambre, et je ne raconterai rien à personne." promit-elle.

Elle ne voyait pas le visage de Marcus, et il valait mieux pour elle qu'elle ne devine jamais ce à quoi il pensait pas elle baissa la tête prenant l'air penaud. Elle comprenait mieux maintenant le brusque changement d'attitude du Serpentard. Elle même serait anéantie s'is arrivait quelque chose à Will.