Je n’ai que ça à foutre de mes journées moi ! Donner cours, bouffer, surveiller, et donner des cours au petit morveux d’Alastor. Ce boutonneux n’avait rien d’un sorcier quand je le crossais dans les couloirs. Il se défendait avec les poings le bougre ! MAIS MERDE IL A UNE BAGUETTE C’EST MILLE FOIS PLUS DEFOULLANT ET PRATIQUE ! Je m’attendais à avoir le pire cancre de l’histoire au premiers cours. Maiiiiiis bizarrement non. C’est le meilleur et il est à fond côté pratique, même pas besoin de booster comme je le fais aux autres. Au deuxième cours me suis rendue compte que se petit à du potentiel, et il serait un auror parfais, le meilleur même si on lui en donne les moyens. C’est dans mon sourire sadique que je l’ai attrapé par l’épaule l’empêchant de partir et de fermer la porte sous son nez afin de lui proposer, non attends IMPOSER des cours supplémentaire lui permettant de connaitre des sors de défense.

Puis les années passé, je me mets inconsciemment à protéger ce salle môme et m’occupe de pratiquement toute ses heures de colles pour le remettre en place et ENSUITE discuter. La troisième année s’entame et personne je dis bien PERSONNE ne remarque ce genre de favoritisme et avantage que pouvait avoir se Alastor. Il s’en vente pas ou ne le vois pas, et moi je me comporte comme je me comporte avec tout élèves jusqu’à ce qu’il soit à mon bureau.

Il est 13h, j’ai déjà fini de manger et mon élève est censé arriver dans mon bureau à 13h15 pétante avec une autorisation de 5 minutes de retard histoire qu’il puisse trouver le temps de trouver une excuse a ses copains pour se ramener ici en douce. Vêtue d’un costume noir avec chemise blanche et cravate noir. Les cheveux en pétard et les yeux très légèrement maquillé debout appuyé contre mon bureau le regard dur baguette à la main sachant que mes deux mains son appuyé au rebord de ce même lourd bureau. Une fois le futur super aurore de la race qui tue qui fera de mon petit-fils Edgar un super auror de la race qui tue (ouais bon je ne suis pas censé le savoir ça) d’un coup de baguette je ferme la porte.

« Deux minutes de retard bravo tu t’améliore sale gosse. »

Moi être gentil ? Bah pourquoi ? Puis ce n’est pas méchant comme phrase. J’ai juste constaté une amélioration.

La bande son qui va avec...  

Spoiler:

De sa démarche nonchalante, Al' traversait les couloirs, les mains dans les poches. Sa cravate était quasiment défaite et le premier bouton de sa chemise était défait, ladite chemise à moitié mise dans le pantalon, l'autre pas. Quant à sa robe de sorcier, n'en parlons pas. Elle tombait sur un épaule. Il y avait pourtant eu une tentative de coiffure, on pouvait presque voir encore les traces du peigne dans la cire qu'Al avait appliqué sur ses cheveux. Il y avait même encore une raie qui se traçait sur le côté gauche de ses cheveux... Pourtant, ces derniers avaient décidé de tout de même faire n'importe quoi, se payant même le luxe de former un épi à l'arrière de son crâne.

Mais peu importait pour le jeune homme qui n'en avait strictement rien à faire. Il souriait à tous ceux qui le saluaient et les gratifiait même d'un signe de la main. Son sac mit on ne sait trop comment sur l'épaule, il s'arrêta devant la porte de la salle de Défense Contre les Forces du Mal.

Passant la porte, il traversa la salle de classe vide et frappa trois coups à la porte.

Deux minutes de retard bravo tu t’améliore sale gosse.

Al leva les yeux au ciel. Son professeur et mentor ne lui laissait presque rien passer. Haussant les épaules, il dit, un petit sourire ironique au coin des lèvres.

Eh... C'est pas d'ma faute, doc ! C'est cette fille, là... Elle s'est accrochée à moi comme un verracrasse ! Elle m'a PRESQUE arraché ma chemise !!!

Se laissant tomber mollement sur le tabouret qu'il avait prit l'habitude d'occuper, il fit au professeur Bones son sourire de sale gosse, avec cet air de faux petit ange. On aurait presque pu lui dessiner une auréole au dessus de la tête. Il ajouta, d'un air totalement innocent.

J'vous assure !

Ce gosse comprend que dalle à la situation… Boh, tu me diras, ça ne change pas d’habitude. C’est qu’un gosse l’es pas encore assez grand pour pouvoir être intelligent. C’EST UN NAIN REMPLIE DE BOUTON QUI MUE A PEINE. Il est en période tapette donc on ne peut pas lui en vouloir. J’écoute comment moi à son âge déjà ? Mh… Attendez que je réfléchisse… Mh… Ouais non c’est bien ce qui me semblait, ça ne vous regarde absolument pas. Bah QUOI ?! Vous avez VRAIMENT cru que j’allais vous dire la comme ça comment j’étais quand j’étais gosse ? Mais vous rêvez ! Ça ne regarde que la joueuse et moi-même ! Tout ce que vous pourrez lire c’est ce que j’appelle l’instant présent ! PARCE QU’ON NE VIT PAS DANS LE PASSER BANDE DE LARVES SINON CA SE SAURAIT !

Avec son sourire de puceau et son haussement d’épaule de je m’en foutiste les yeux au plafond. Quand il comprendra ce que je tente de lui apprendre depuis les cours particulier se sera un homme. Un vrai, pur souche. Donc patience Bones… Patience… Tu seras fier de ton élève va. Et avec un peu de chance il transmettra son savoir a Daniel… Ou au fils de Daniel s’il en a un. Je bouche la mâchoire exprimant mon agacement. Mais bordel pourquoi il m’appel doc ? Il me prend pour le Docteur Who où quoi ? Ah oui merde c’est vrais cette série moldu n’existe pas encore. N’empêche que ce  surnom ça me donne envie de mettre des coups de canne.

« Tssss…. »

Le coup de la fille… Combien de fois il me l’a sorti celui-là…. A faire son pseudo Casanova pour faire son intéressant… Tsssss…Tronche de caque… Les femmes ça ne cause que des problèmes.  ET JE SAIS DE QUOI JE PARLE ! Suffis de connaitre ma femme… Lizzie elle s’est une exception, elle fou la merde, mais c’est cool. Sauf que des Lizzie y’en a pas deux. Foncez les gars avant que je craque, mais faite aussi gaffe que je ne vous tue pas.

« A d’autre. »

Je me détache de mon bureau et le fixe comme à mon habitude.

« J’en ai rien à ciré de toute façon. Lève-toi. »

Une fois debout je me mets devant lui baguette en main.

« On va voir si t’as bossé au lieu de draguer des minettes  sans importance. Envoi moi un stupefix. »

Je le regarde doit dans les yeux prêt à contrer me doutant bien qu’a son âge je peux facilement le contré, et le but c’est qu’en 7eme année son stupefix soit aussi fort qu’un protego pourra rien y faire. Et c’est en commençant tôt qu’on devient puissant, et ce gosse, il utilisera à bien sa force, j’en ai la certitude, j’y veille de toute façon.