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Nom : Brooks
   Prénom: Elisabeth Anne
   Date de naissance, Age: 01/05/1910
   Ancienne maison: Gryffondor
Profession : Bibliothécaire
   Nationalité : Britannique
   Baguette : Aubépine - plume de Phénix - 26,5 cm - rigide
   

Une masse de cheveux blonds dorés disparaît derrière un rayonnage poussiéreux de la grande bibliothèque de Poudlard. Mais si vous vous dépêchez, vous pouvez apercevoir Elisabeth avant qu’elle ne s’efface à nouveaux entre deux étagères. Si vous arrivez à l’apercevoir vous ne pourrez pas plonger vos yeux dans ses prunelles claires, car ils sont rivés sur la page d’un gros volume, déchiffrant les arabesques avec la plus grande attention. Des  mains aux longs doigts fins soutiennent la couverture de l’ouvrage, souvent manucurées avec soin. La connaissance du monde par les livres et la beauté ne sont pas forcément incompatibles et Elisabeth le démontre en tous points. Sa bouche est délicieusement ourlée et prononce silencieusement chaque mot que ses yeux lisent. Mais elle paraît si petite et si fragile que l’on pourrait croire qu’elle se briserait sous le poids de volumes parfois plus gros qu’elle.
Attendez, elle vous a aperçu. Notez ce regard derrière lequel se cache une espièglerie. Constatez à quel point c’est une belle femme qui n’a rien à envier à personne, et comme elle casse la représentation de la bibliothécaire classique acariâtre. Même ses vêtements sont soignés et ses bijoux ne sont pas portés par hasard. Point de valeur sentimentale, à part un collier de platine représentant Saturne, discret et raffiné, à son image. Elle fait preuve de beaucoup de goût jusqu’au plus discret des ornements de ses cheveux.  Un défaut s’il faut lui en trouver un, c’est cet air pincé dont elle ne se départi jamais et qui casse la douceur et l’harmonie des traits de son visage.
Elle disparaît déjà. J’espère que vous avez pris le temps de bien l’observer car il n’est pas garanti qu’elle vous le permette à nouveau. Si elle vous a gratifié d’un sourire, gardez-le car ils sont rares.

Le Choixpeau hésita longtemps avant de choisir la maison de celle qui est aujourd’hui la bibliothécaire de  Poudlard. Allait-il sanctionner sa roublardise et lui offrir les enseignements de Serpentard ? Ou alors récompenser sa soif de connaissance en la confiant aux bons soins de la maison Serdaigle ? Ni l’une, ni l’autre. C’est Gryffondor qui accueillit finalement la jeune fille, son courage était le trait le plus remarquable de sa personnalité. Mais la frontière est mince entre le courage, et l’entêtement. La nuance n’a pas besoin d’être tellement prononcée pour sombrer dans l’inconscience. Vous ne lui ferez pas entendre raison. Jamais. Même si elle sait qu’elle a tort. Surtout si elle sait qu’elle a tort. Ce n’est pas souvent le cas car chacune de ses paroles sont réfléchies et pesées avant d’être prononcées. Notre amie n’est pas tellement spontanée et impétueuse. Tout est mesuré, calculé, effectué méthodiquement  dans un certain ordre et au bon moment. Elle n’attend pas de surprises de la vie, seulement que les livres de la bibliothèque soient bien rangés à la bonne place. Toute personne venant y mettre un peu de désordre se voit sanctionnée d’une peine de bannissement sans préavis ! Et on ne mélange pas les encyclopédies et les dictionnaires. Sinon c’est à grand coup de volume qu’elle vous éjecte ! Car vous ne lui ferez pas peur en prononçant des paroles en l’air, ni même en la menaçant avec une baguette. Elle défend le peu d’intérêt qu’elle a. Et si elle n’y parvient pas, elle se venge … de la plus basse des façons. Elle peut faire appel à toute son ingéniosité et à sa mesquinerie pour obtenir réparation, parce qu’elle est beaucoup de choses, mais certainement pas une gentille fille. Ce qui la sauve sans doute c’est la considération des autres qui la pousse parfois à faire preuve d’égard et de générosité. Mais pas de compassion , il ne faut pas non plus pousser trop loin.

Lord Brooks était et demeure toujours d’ailleurs une éminence parmi les Moldus de Londres. Son nom est connu de tous, pas toujours pour les bonnes raisons, il est vrai. Mais on s’accordera à dire devant lui qu’elles sont bonnes, et cela ira à tout le monde. Il en sera heureux, et vous n’aurez pas de problèmes car voyez-vous, cet homme est influent. Son épouse, Lady Jane est délicieuse. On la dit aussi belle … qu’idiote. Ah, si une marraine-la-bonne-fée avait pu se pencher sur le berceau de leur petite Elisabeth et lui offrir l’intelligence de son père et la beauté de sa mère. Les marraine-la-bonne-fée ça existe peut-être dans les contes de fée, ça n’existe pas dans cette histoire-là. Alors on ne dira pas que c’est un don mais plutôt le hasard qui fît qu’Elisabeth Brooks hérita de ces traits précis de ses parents.
Dans leur demeure, point de sorcellerie. Il n’est question que de politique, de réceptions mondaines, des études d’Elisabeth. Où va-t-elle déjà ? Dans ce pensionnat très pieux en Ecosse, où on leur apprend toutes sortes de langues et de connaissances sur tous les pays du monde. C’est ce qu’elle vous a raconté n’est-ce pas ? Parce qu’elle ne vous a jamais dit la vérité, sur cette lettre qui lui est arrivée un matin par hibou. Elle ne s’est pas vanté de la manière dont elle avait trahi ses parents pour aller étudier à Poudlard en sachant que ceux-ci ne tolèrerait pas ce genre d’excentricités. Le mensonge était bien ficelé, et la supercherie trop subtile, car ils n’en ont jamais rien su du moins c’est ce qu’ils laissent croire.
A Poudlard, Elisabeth fût un Choixpeau Flou, mais elle intégra la maison Gryffondor où elle distingua par son fort caractère et ses remarques acerbes. Toujours à la limite de l’insolence, elle se montra assidue et performante, surtout en Botanique, en Histoire de la Magie et en Etude des Runes, matière pour laquelle elle montra un réel talent en obtenant la note la plus haute de sa promotion aux Aspics.
Ensuite, comme toutes les jeunes filles brillantes de la haute société anglaise, ses parents attendirent d’elle qu’elle commence de hautes études, à Cambridge par exemple. Et pourquoi pas du droit ? Là encore, Elisabeth tissa un magnifique mensonge pour leur faire croire qu’elle menait un brillant cursus dans la prestigieuse université Moldue. Pendant ce temps-là, elle travaillait aux archives du Ministère de la Magie, où on n’était pas payé bien cher, mais qu’est-ce qu’on y rigolait. Pas Elisabeth qui s’attelait à sa tâche avec une ferveur proche de la névrose. Elle aurait même pu être une plaie s’il n’y avait pas eu ce jeu dangereux entre tous les archivistes : les paris.

« Tu vois, le sorcier bizarre qui bosse au référencement des loup-garou au département de contrôle des créatures magique ? Non, pas celui-là, l’autre, celui-là il travaille aux sports. Je te parie 15 Gallions que tu n’es pas capable de faire en sorte qu’il t’embrasse avant la fin de la semaine. »

Mais Elisabeth avait confiance en elle et en la nature animale des hommes. Plus par goût du défi que par manque d’argent, elle le releva et alla voir «le sorcier bizarre qui bosse au référencement des loup-garou au département de contrôle des créatures magique » pour commencer son petit numéro. Le sorcier, Bones, qu’il s’appelait, eut une réaction des plus étranges.

« Tu bosses aux archive ? C’est pour un pari c’est ça ? »

Il semblait au courant du jeu secret qui avait lieu dans le sous-sol du Ministère. Et il l’y traîna tout de suite pour l’embrasser comme un barbare, devant tout le monde. Elisabeth aurait dû s’en offusquer mais elle venait de gagner, et gagner et elle adorait cela. Elle remporta donc le sac de 15 Gallions qu’il lui parut normal de partager avec son co-équipier. Seulement, 15 gallions divisés par 2, ça fait 8 et 6 pièces. Comme elle n’était pas dans le besoin, elle laissa la plus grosse part à l’homme qui lui avait permis de relever son défi et de gagner le respect des autres sorciers avec qui elle travaillait.
Pour compenser ce demi Gallion, Bones lui offrit un verre. Deux. Trois. Quatre. Un jour. Une semaine. Un mois. Six. Enfin, vous voyez quoi. Quand cet amour tourna à l’obsession, le fait d’être fiancée à un autre riche héritier depuis la naissance devint notoirement gênant. Surtout lorsque celui-ci était persuadé de côtoyer une belle étudiante en droits alors qu’elle était ce qu’il apparenterait à une  sorte de saltimbanque. Elisabeth esquiva toutes les demandes en mariages de « l’autre » avec une très grande habileté, ou pas.
Comme toutes les bonnes choses doivent cesser, Elisabeth décida un jour de cesser son double-jeu et prit une décision. Elle choisit de laisser son amour de côté parce qu’on peut vivre sans amour mais pas sans argent surtout quand on veut vivre parmi les Moldus avec le l’argent de sorciers. Seulement son grand amour semblait avoir eu la même idée qu’elle. Et il lui coupa l’herbe sous le pied. Mufle. Je vous l’avais dit non ? Elisabeth n’aimait pas perdre.

Humiliée, le cœur brisé, elle se plongea à corps perdu dans le travail et s’enferma dans un mécanisme plutôt rassurant en ne laissant aucune place au moindre imprévu ou à la plus petite distraction. A la mort de l’ancien bibliothécaire de Poudlard, Wilbur Fogg, elle postula et obtint la place.
Elisabeth réintègre Poudlard cette année sans savoir sur qui elle pourrait tomber au détour des couloirs. Enfin, vous voyez quoi.

Prénom ou pseudo : Will-O'
   Age : 27 ans
Fréquence de connexion : quotidienne
Avatar: Emilie de Ravin
Ce personnage est inventé et je ne souhaite pas qu'il devienne un PV si je venais à quitter le forum
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